Tous ceux qui ont eu l’occasion de visiter l’Irlande le savent : les Irlandais cultivent naturellement le plaisir de l’accueil. Il faudra parcourir les recoins de l’île, visiter les villages cachés et les péninsules sauvages, pour trouver, au détour d’un Gaeltacht (zone où l’on parle la langue gaélique), la vraie chaleur humaine de la verte Érin.
Irlande, pays vert, du rêve à la réalité, il n’y a qu’une petite nuit en bateau. Mais quelle nuit ! Une tempête nous a secoués comme pour nous faire comprendre que la terre d’Irlande se méritait.
Départ donc de Roscoff en direction de Cork. L’accès au port naturel se fait par la seconde plus grande baie navigable au monde. Dès l’entrée de cette baie, le calme contraste avec les creux de la mer d’Irlande. La première vision que l’on a, en arrivant, c’est l’éclosion de couleurs sur les façades des habitations. C’est surprenant et très agréable à contempler. De ce côté-là, la première impression était très positive.
Maintenant, allons voir si cette profusion de couleurs s’étend à l’intérieur des terres.
Nous avions fait le choix de visiter le sud-ouest de l’Irlande. Cette destination semblait correspondre à ce côté nature que nous recherchions. Une fois sortie de la vie citadine, direction Kenmare. Les premiers paysages traversés sont surprenants. Ici, les rhododendrons sont des arbres et les fuchsias forment des haies de plus de deux mètres de haut.
Le voyage n’étant que d’une semaine, la région visitée se limita donc aux péninsules du sud ouest. De Dingle à Mizen head en passant par Iverhagh et Beara. La côte très découpé de cette région ressemble aux côtes du Finistère. Succession de falaises abruptes et de plages de sable fin.
Tout les clichés concernant l’Irlande sont au rendez vous. Prés vert séparés par ses murets de pierres sèches ou paissent paisiblement des moutons ou des chevaux. Mer entrant dans les terres dès qu’une roche plus friable est détectée. Harcelé jusqu’à être broyé par les déferlantes.
Des petits ports à peine protégés par une digue aux grands ports de pêche, nous rappel que les Irlandais sont bien un peuple de marins. Par contre, pas de poissonniers dans cette région. Pour manger du poisson, il faut se rendre dans les restaurants afin d’y déguster leurs spécialités de poissons pannés.
L’habitat est très dispersé. On trouve beaucoup de maisons isolées, au bout de chemins ou de routes sans issus. On peu y lire "cul de sac" sur la pancarte avant de s’y engager. Plusieurs générations peuvent vivre dans la même maison. La couleur est également très présente. Les maisons des villages arborent des couleurs vivent comme à Allihies.
Un beau voyage nature au milieu de paysages sublimes quand le temps est de la partie...
Copyright © 2024 Denis Guillaume - Reproduction interdite. Les photographies de ce site ne sont pas libres de droits.